Les cons ça ose tout.
Nous sommes le vendredi 10 janvier, il est 15h26. Je suis à la bibliothèque du centre-ville. Il règne une température sibérienne chez moi. Et je veux éviter de me transformer en momie des glaces, l’arc et les chaussures de fourrure en moins. J’essaye de commencer la lecture de ma bande dessinée. Mais la quiétude de ce lieu vole en éclats. Quelqu’un est en train de regarder une vidéo sur son téléphone. Je persiste à dire que la solution à ce crime serait la pendaison suivie d’un accrochage à un gibet. On devrait au moins me laisser mener une expérimentation. Déjà dans les transports en commun ça me gonfle, mais là… Putain on est dans une bibliothèque. Mon compteur de débilité humaine ayant été réinitialisé au 1er janvier, je parviens à ne rien faire pendant quatre minutes. Passé ce délai, je tente des exercices de respiration. Ce qui laisse encore deux minutes de répit au contrevenant. C’est à ce moment précis que tout a basculé. Le son de la vidéo se coupe. Il est aussitôt remplacé par un appel en haut parleur. Là c’est trop pour moi. Je me lève fait deux pas en direction du criminel. La personne lève les Lire la suite…