Hors la MEL

Nous sommes le mardi 4 janvier, il est 10h58. M., barbu, guide spécialiste du monde à l’envers, m’envoie un message. Vous le connaissez, il s’embête pas de chiasmes, d’hypozeuxes ou encore d’anthorismes. Non il va à l’essentiel. « On va aller voir ça si ça te dit »  Comme je suis un peu cascadeur de la vie, je réponds que je suis tenté. S’en suit la fameuse plaisanterie, éculée, du Coeur à ses raisons. Oui, il y a beaucoup de médias dans cet article… Bon, après lecture de cette petite description, je me dis que je suis quand même une belle personne. J’en connais pas beaucoup des gens capables de lâcher 21€. Pour aller écouter, un dimanche soir, une nana nous dire à quel point c’est génial d’être une femme, noire, en France. Je partage ma crainte de ressortir de cette représentation avec le moral dans les chaussettes. Le même jour, mais cette fois ci dans la soirée, je reçois une nouvelle proposition de M.. Une autre performance scénique. En fait deux, si je comprends bien l’explication fournie par le site de Culture Commune. Sûrement un repère de bobos-islamo-gauchistes. Je reconnais un nom, celui d’un charmant garçon que je croise régulièrement lors de mes Lire la suite…

Par Michaël, il y a

Première d’une longue série

C’est tout frais, ça date d’aujourd’hui. Ces derniers jours je suis souvent en binôme avec des nouvelles. Sauf que je m’emmerde sec à les regarder bosser. Donc j’ai tendance à faire des blagues, ou dire de la merde, dès que je peux. Ce matin, je ne sais même plus pourquoi, je dis « Silence, silence. Rabbi Jacob, elle va danser. » Mon binôme me regarde et me dis « C’est dans quel film ça déjà ? »Je me suis senti obligé de lui répondre « La soupe aux choux ».

Par Michaël, il y a

Daca dai, uita ; Daca iei, aminteste-ti

Si tu donnes, oublie ; si tu prends, rappelle-toi. Nous sommes le mardi 28 décembre, il est 18h. Je suis devant chez moi, j’attends les bordelimois. Ce soir, on va faire un de mes trucs préférés : une soirée à thème. (Imaginez un cris de gros pd surexcité) Nous arrivons quelques minutes plus tard. T. commence a se repérer dans Lille c’est cool parce que j’avoue ne pas être le meilleur des copilotes. J’oublie souvent de donner la direction. Nous entrons, une odeur se faufile dans mes narines. Une douce odeur d’épices, pas une odeur d’EHPAD. Car oui je ne vous ai pas encore dit. Le thème de la soirée c’est : Chou farci. Alors comme ça de prime abord je comprends que certains d’entre vous puisse rester dubitatifs. Je dois confesser que comme pas mal de monde je n’aime pas le chou cuit. On me moque souvent pour mes goûts en matière de cuisson de légumes. Le chou c’est le pire. Cru c’est nickel, pas trop ça va, en revanche quand ça fond, mes papilles me lâchent. Mais là on parle de chou cuisiné par A. et si y a bien un truc avec lequel A. ne rigole pas Lire la suite…

1 kilomètre à pied, ça use, ça use…

Nous sommes le samedi 25 décembre, il est 3h21. « Joyeux Noël ». Ouais c’est ça. Il pleut, y a un brouillard sinistre et il fait froid. Je viens de consulter l’application Ilévia et comme je m’y attendais un peu, je n’ai pas d’autres solutions que de rentrer à pieds chez moi. J’arrive à Mont de Terre, y en a pour 1h30. Enfin ça c’est sans compter le chariot IKEA que je tire derrière moi. Je pense aux petites filles afghanes. J’avais pas vraiment imaginé me retrouver dans cette situation donc j’ai oublié de prendre des écouteurs. Ça va être long. Heureusement je ne suis pas si seul que ça. Déjà y a pas mal de bagnoles, pas forcément pour me rassurer. En effet les conducteurs des dits véhicules ont l’air de penser qu’ils peuvent appliquer leurs propres codes de la route. Ça fonce, grille les feux, oublie les clignotants, du grand n’importe quoi. Et puis j’aperçois aussi pléthore (mot compte double) de rats. Et pas des baby rongeurs. Non. On parle de bestioles de la taille de petits chats. En passant à proximité de la friche Saint So, je suis interpellé par une femme qui me demande si j’ai de la Lire la suite…

On est pas à la poste ici.

Nous sommes le mercredi 22 décembre, il est 6h36. Bonjour, je m’appelle M. et je suis un maniaque du contrôle. Pourquoi maintenant ? Bon déjà pour la totalité des personnes qui liront cet article ce n’est pas une surprise. Il y a un moment faut arrêter de se voiler la face, reconnaître qu’on est malade c’est le début de la guérison. #fortunecookie Ensuite parce que dernièrement ce problème a pris des proportions au delà de toutes mesures. Un exemple rapide ? À 2h35 j’étais en train d’établir une liste de fromages pour le réveillon de Noël et je me suis réveillé à 6h36, avant que ma montre ne sonne. Avec une idée en tête : ne pas oublier de prendre le gin pour le réveillon du nouvel an. Même si vous êtes pas Pythagore vous avez réussi à faire la différence et calculer mon court moment de sommeil. Mais comme je le précisais plus haut, ce n’est pas nouveau. Certains de mes lecteurs les plus fidèles ont tenté, par le passé, de m’aider à m’apaiser. Ce fut un moment la mode du « lâcher prise ». Le résultat ne fut guère à la mesure des efforts déployés. Ce qui a le plus Lire la suite…