Week-end étourdissant – étape nº 5

Nous sommes le dimanche 27 juin, il est 18h47. Oui je sais je vais voter un peu au dernier moment. Mais au moins j’ai voté. Y a un peu de monde dans le bureau. Enfin surtout au niveau de l’urne des régionales. Il faut dire qu’ils n’ont pas choisi les meilleurs assesseurs du monde. 19h21 les tables pour le dépouillement sont constituées, malheureusement pour cette fois ci je ne participerais pas. Mais ça me permet de vous écrire cet article en live. 19h26 il y a 1522 inscrits dans mon bureau de vote et il y a eu 545 votants, soit 35,81%.

Week-end étourdissant – étape nº 4

Nous sommes le dimanche 27 juin, il est 16h22. Nous venons d’atterrir. Une approche par l’Ouest sans survol de la Belgique, une première pour moi. J’ai passé la quasi-totalité du vol à regarder un épisode de RuPaul Drag Race (je suis homosexuel). J’ouvre l’application Ilévia pour savoir si je dois bousculer les gens en sortant de l’avion pour choper un bus : pas de bus. What ?!?!? Ils sont cons c’est pas possible. Genre personne ne prend l’avion le dimanche. Je me prépare psychologiquement à lâcher un demi salaire pour rentrer chez moi en Uber. Au moment où je pénètre dans l’aérogare, Marlene Von Suizalemand me propose de me choper en route. Parfait timing. Je traverse le hall, une fois dehors nouveau message de mon amie d’outre Jura. Elle est à bord d’un véhicule sans siège. Il reste un volant et des roues mais c’est un peu près tout. Déception. Mais j’avise un groupe de personnes stationnées devant l’arrêt de bus Ilévia. Je me dis ils doivent pas savoir que ça roule pas le dimanche. Je m’approche des horaires pour confirmer les infos de l’appli. Euhhhh y a un bus et il est dans 11 minutes. Levage d’yeux au ciel. Lire la suite…

Week-end étourdissant – étape nº 3

Nous sommes le dimanche 27 juin, il est 14h54. Je suis assis, en train d’admirer les débiles se précipiter aux guichets d’embarquement alors que Mehdi vient d’insister lourdement sur le fait que seuls les passagers munis de billets coupe files devaient se présenter. Bien sûr j’ai eu le droit aux pas doués qui découvrent qu’on peut pas embarquer avec des bouteilles de flotte, qu’il faut enlever sa ceinture… Il est 15h16, je suis installé confortablement sur mon siège 20F. L’embarquement a été plutôt rapide. Moussa a bien tenté de foutre le bordel en entrant par la porte avant alors qu’il était au rang 27. Mais dans quelques instants je vais voler.

Par Michaël, il y a

Week-end étourdissant – étape nº 2

Nous sommes le samedi 26 juin, il est 05h47. Je viens de me réveiller en sursaut. Je m’en doutais que j’allais me réveiller avant l’heure programmée. Le stress de louper le train et de ne pas pouvoir me débarrasser de la sangsue à poils roux. Je n’arriverai jamais à me rendormir, je me lève donc, résigné. J’ai un putain de mal de tête. Je m’habille vite fait. Tout est prêt, il me reste juste Naboo à mettre en cage. Je vais donc me servir un verre d’eau de verveine (oui toujours homosexuel). 6h45 le train part dans une heure mais je dois y aller en métro. J’ai une confiance toute relative en Ilevia donc je préfère attendre à la gare. Je chope le félin et le glisse dans sa boîte. Je referme la cage, il a l’air content. Il faut dire que la caisse est rangée ouverte sous mon lit depuis lundi et que comme prévu il a passé ses journées et ses nuits dedans. Je chope mon sac et c’est parti. Une fois dans la rue il pousse quelques miaulements timides. Il doit avoir un peu froid. J’arrive à la station de métro et me place sur une marche Lire la suite…

Par Michaël, il y a

Week-end étourdissant – étape nº 1

Nous sommes le vendredi 25 juin, il est 20h14. Frédéric vient de m’envoyer un message il est en bas. Je suis excité comme un gitan au salon de la caravane. Je dévale les escaliers. J’ouvre la porte. Il est là. Il s’avance, moment de flottement. Comment dire bonjour à quelqu’un avec qui on a déjà bricolé ? Une poignée de main, la bise, une smack, un gros patin baveux, une p’tit olive ? Finalement se fut la bise. On s’installe. Il prend une bière, je préfère une petite eau de verveine (oui je suis homosexuel). On se raconte nos semaines et nos déboires avec nos collègues. Je lui propose de manger un bout. Il décline mais notre conversation dérive sur la cuisine. On aime le même genre de plats. Et oui, lui, il aime la coriandre. Il est 21h30, je ne tiens plus. Je lui attrape la main. Nos regards se croisent. (Musique avec des violons) Nos visages se rapprochent. Nos lèvres se touchent. Tout n’est plus que douceur et plaisir… Il est 1h, on se relève un peu groggy par les cascades d’hormones qui se sont déversées dans nos organismes. On se rhabille. Il doit partir. On aurait bien Lire la suite…

Par Michaël, il y a