Semaine de folie – jeudi

Le lendemain donc à 16h je quitte mon boulot et décide de rejoindre l’Apple store à pied. Il fait beau mais pas trop chaud autant en profiter. Je passe par la rue Esquermoise et je décide de m’offrir un café chez Starbucks. Putain les gens ont 5 minutes pour se décider et ils hésitent encore quand c’est leur tour. Et faut le charmant barista leur pose toutes les questions parce qu’ils sont pas foutu de passer commande. En parlant du barista, faut que je vous en parle. Il s’appelle Gabriel (faut le prononcer avec l’accent brésilien), il est petit, bronzé, des yeux pétillants, un large sourire et une masse de cheveux ultra bouclés. Uma bomba atômica. Puis vient mon tour. Moi je suis pas chiant je prends toujours la même chose : soit un double expresse mixé avec de la glace, ou un cold brew. Mais là j’ai envie de prolonger l’interaction avec le chérubin en tablier vert. Y a personne derrière moi. Je peux en profiter. J’avais noté l’arrivée de l’américano glacé. Donc je lui demande : – On est bien d’accord un americano glacé c’est un café filtre rallongé et vous ajouté de la glace. Et là il Lire la suite…

Semaine de folie – mercredi

Nous sommes le mercredi 19 juillet, il est 16h50, j’arrive chez moi. Je me pose 5 minutes après ma journée de taff. Je jette un coup d’oeil à mes abonnements YouTube. C’est à ce moment que je me rends compte que mon écran n’a plus rien. Aussitôt je vais sur ma boite de réception et j’annule mon rendez vous téléphonique. Je suis surpris qu’il n’y ait plus de dysfonctionnement, mais je vais pas me plaindre. Je n’ai pas de temps à perdre. Je cherche Naboo pour le mettre dans sa cage. Il est pas sur les appuis de fenêtres, pas derrière le tableau. Je vais voir dans la cuisine si il n’est pas sur le chauffe-eau, non plus. L’appart n’est pas grand, il est forcément dans un coin. Ou alors c’est le retour de l’énigme de la poêle. J’ai une intuition. Je me dirige vers l’étagère au pied duquel se trouve la boîte de transport. Bien vu, il est là en train de pioncer. C’est son kiffe en ce moment. Il dort souvent dedans. Je pense que c’est le côté tanière qui lui plaît. J’ai juste à ajouter la porte et on est opérationnel. Bon par contre il est lourd. Lire la suite…

Semaine de folie – mardi

Nous sommes le mardi 18 juillet, il est 19h01. Pendant que je déguste ma salade de tomates mozza, je jette un coup d’œil aux propositions de correspondances faites par Filae. En effet ça fait quelques jours que je me suis relancé dans la généalogie. L’interface du site est vachement blanche. J’ai l’impression que ça me nique les yeux. Après avoir étudié une cinquantaine de suggestions, je me lève pour aller chercher un pti cornet de glace pour le dessert. À mon retour j’ai l’impression que l’écran de mon MacBook Air scintille. Je change la luminosité. Ce n’est pas qu’une impression. Y a vraiment un problème d’affichage. 20 minutes plus tard, l’effet s’accentue encore. On dirait la salle techno du Macumba. L’effet stroboscopique est hyper puissant, impossible de continuer à utiliser le mac. Je prends tout de suite rdv auprès de l’assistance. Sauf que comme il est tard ma seule option est de programmer un appel. Pas de soucis, j’opte pour un appel demain à 18h30. Quelques minutes plus tard je reçois le mail de confirmation de rendez vous. Mais je suis surpris l’heure indiquée sur le courriel est 17h30. En fait le rdv n’a pas été pris sur le bon Lire la suite…

Comment un ananas est devenu une légende, un mythe

Nous sommes le vendredi 20 mars, il est 16h12. Vous le savez, j’aime que les choses soient organisées. Heureusement le programme est assez clair. M. et J. arrivent en voiture de Lille. On transfert leurs affaires et on décolle aussitôt pour Bordeaux. Heureusement Apple a introduit avec iOS 7 la possibilité de suivre la localisation d’un contact directement depuis l’application message. Ils approchent de la barrière de péage de Senlis. Je décide donc de commencer le chargement de la voiture. Je commence par ce que j’emmène. J’ai pas grand chose : un petit sac et mon duvet. H., elle en revanche, se pointe avec tout un barda : une valise, deux duvets, deux oreillers et plein de sacs. L. a préféré prendre l’avion. Lille Bordeaux en moins d’une heure, on peut le comprendre. Mais il a confié ses affaires à H. Ce qui explique les oreillers et duvets en double mais quand même. Une fois la valise et l’équipement de nuit on utilise déjà plus de la moitié du coffre. Si on veut tout faire tenir il faut optimiser la chose. Je jette un coup d’oeil aux sacs qu’elle souhaite emporter. Dans le premier je trouve une bouteille de rhum Lire la suite…

Roule ma poule

Nous sommes le dimanche 26 mars, il est 11h50. Je retourne chez moi le sac à dos rempli de courses. Ma montre vibre, je viens de recevoir un message. M. me propose d’aller déjeuner avec T. et le fruit de leur fusion. Et l’invitation n’est pas anodine. Ils veulent aller déjeuner dans un restaurant qui est un sujet de désaccord entre nos deux maisons. L’établissement en question est situé au bout de l’avenue de Bretagne au niveau du numéro 4. Il y a encore quelques mois, c’était un bar minable accolé à un garage. Maintenant ce lieu se nomme « Roule ma poule ». C’est un vaste espace lumineux. La cuisine ouverte est placée au milieu de la salle. On est accueilli par des jeunes de toutes origines. La déco est soignée. Bref on est dans un lieu typiquement bobo, on adore. Le credo du lieu : « Roule Ma Poule est né pour vous faire dépasser les frontières de la gastronomie, pour marquer vos papilles et vos esprits, pour vous surprendre au gré des saisons et vous faire vivre des expériences sensorielles uniques à foisons… Inspirés des recettes traditionnelles de nos grands-mères, Nos produits sont 100% français, 100% locaux. Lire la suite…