Nous sommes le vendredi 14 janvier, il est au moins vingt trente. Mais je suis bien trop excité parce que je viens de vivre pour faire un truc aussi banal que regarder ma montre. Nous venons de descendre des gradins et nous voilà de nouveau dans l’autre moitié de cette grande salle coupée en deux par de grands rideaux.
Ça papote joyeusement de ce que nous venons de voir. C’était vraiment top. On reparle aussi du super discours du directeur. Certains spectateurs, qui ne l’ont pas encore fait, vont payer leurs places. Et déjà il faut retourner s’installer. Nous n’avons pas tout à fait repris nos places. Mais nous étions tout aussi serrés.
La seconde performance commence. Comme pour le précédent je ne vais rien dévoiler du contenu, juste vous mettre l’eau à la bouche. Y a eu un tableau Excel et plusieurs systèmes de classification. Des tenues chatoyantes faites sur mesure. Une reprise géniale de Ziggy. Du rap audacieux. Et surtout de vieilles lettres.
Ce fut un triomphe. J’avais mal aux mains tant j’ai applaudi. Nous avons quitté les gradins. Petite astuce : demandez le plus vite son avis à D. il adore ça. Nous récupérons nos vestes et sortons. Il y a un brouillard de malade. Il fait un froid pas possible. Heureusement nous avions parlé d’aller manger une frite. C’est M. qui relance l’idée le premier. Il fait 36 Kg tout mouillé mais ça mange ces bêtes là. Nous retrouvons tout un petit groupe. Il y a même l’interprète d’un des deux rôles du premier spectacle. On se félicite de ce succès. On rappelle à quel point c’est important la culture et à quel point la pandémie a foutu le bordel. Sinon moi j’ai faim. « On irait pas manger une frite ? » M. prend les choses en mains et trouve une baraque à frites non loin. On commence à esquisser les premières salutations de départ. D’autres personnes se joignent à nous. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. On demande des nouvelles, on en donne. « Vous faites quoi après ? » « Nous on va manger une frite » On retrouve l’établissement dégoté par le barbu tout mince. On remarque que les horaires d’ouverture ne colle pas avec notre position dans l’espace-temps. Finalement nous prenons congé, et décidons de prendre la direction de la capitale des Flandres. La route fut horrible, des nappes de brouillard hyper dense. Par moment nous avons roulé à 50 Km sur l’autoroute tellement on y voyait rien. Nous sommes arrivés très tard et nous n’avons jamais pu manger ces fameuses frites. C’est le seul bémol que je retienne de cette soirée.
6 commentaires
Benoit · février 6, 2022 à 19:25
Mais de quelle capitale de Flandres s’agit il? Car au royaume je suis sûr qu’on peut trouver !
Et sinon le légendaire D. En a pensé quoi?
weather watcher Et vieux Lille. · février 6, 2022 à 19:31
M. fait 62kg, cet article manque de rigueur !
weather watcher, vieux Lille et pâté. · février 6, 2022 à 19:31
Ah non, 64 kg en fait.
weather watcher, pâté et maroilles · février 6, 2022 à 19:33
Ah non, plus 64kg en fait.
Weight whatshare · février 12, 2022 à 09:12
64 c’est le poids de cette musculature fine et forte.
Coucou c’est moi · mars 7, 2022 à 20:48
Où es tu passé demi mesure ? Le monde s’impatiente !