Nous sommes le mercredi 14 août, il est 7h15. Je me réveille doucement. L’aventure des chiottes commence. En arrivant devant le bâtiment je m’aperçois que les toilettes attenantes aux douches sont éteintes (et elles sont équipées d’interrupteur à mouvements) ça signifie donc qu’elles sont vides. Je rentre, ce ne sont que des chiottes à la turque. J’hésite un moment mais l’occasion ne se représentera pas de si tôt. Et c’est un triomphe.

Je passe à la douche, avant de rejoindre ma tente. La pétillante est déjà debout elle prépare le café. Je vais poser mes affaires. Je la rejoins ensuite. Au fur et à mesure les autres se lèvent. Pour la stabilité du petit réchaud à gaz, nous sommes installés à même la route. On dirait un groupe de réfugiés. Des têtes de champions.

Vers 9h notre petite équipe se met en route pour le premier spectacle. Il s’agit d’un grainetier de mots. Le gaillard a sélectionné des mots qui ne sont plus utilisés et qu’il veut semer pour voir réapparaître. C’est sympa mais pas transcendant. Au passage je vous livre les deux que je ne connaissais pas : chokbar et pusillanime.

Nous changeons de lieu pour aller voir une personne qui fait une animation autour des cartes postales. Tel un écrivain public, elle prend dictée des messages des spectateurs et les rédigé soit à la machine à écrire soit en braille.

Ensuite nous changeons à nouveau de lieu pour aller voir une conférence présentée par un clown. Comment dire ? Je me fais chier. J’adhère pas à l’univers. Je trouve ça long.

Passé midi nous changeons complètement de zone. Nous nous posons dans le centre-ville, contre une église, pour assister à une représentation de Pierre & Marie célèbrent l’amour. Deux personnages à l’allure de cathos bien pratiquants parodient des tubes avec des paroles explicites. Ça c’était vraiment cool.

Nous enchaînons avec une « lecture de poèmes » c’était très drôle. Entre deux poèmes nous avons le droit à un extrait de théâtre nazi. C’est à crever de rire. Je suis fan forcément. Mais il fait une chaleur et malgré la présence des nuages je ne veux pas risquer de reprendre des coups de soleil. Je change donc de spot et me dirige un peu plus haut j’ai entendu un air de la Traviata. C’est deux femmes qui font un récital mi comique mi sérieux c’est super.

On commence à avoir faim et on décide d’aller faire quelques courses pour le soir. Nous nous dirigeons ensuite vers le prochain spectacle. Un concert de Didier super. On se pose comme des grosses patates dans la cour de l’école et nous faisons ripaille. Finalement Didier super c’est demain. Mais nous restons pour pour le concert qui se tient à la même heure. C’est complètement loufoque et super entraînant c’est génial. Malheureusement au bout de deux chansons, il commence à pleuvoir comme une vache qui pisse. Ils continuent bravement mais c’est le bordel. Il tombe des trombes de flotte. On se dit que c’est mort pour le reste des représentations de ce soir.

À ce moment précis deux teams se forment. Une équipe bar et picolage. Une équipe « rentrons donc au camping ». Néanmoins les gaillards de la première équipe arrivent à nous motiver pour boire un dernier verre. On est 7, on a déjà vu plus simple à caser sur une terrasse couverte, sachant que la moitié de la ville veut faire comme nous. Mais contre toute attente nous trouvons. On fait long feu non plus.

Nous arrivons au camping vers 21h30. Moi, je veux prendre une douche et me changer. Je file aux sanitaires. Je me glisse sous l’eau, ça fait un bien fou. Et en sortant de la douche une surprise : non pas de pti cul, j’ai oublié ma serviette. Je me grouille de retourner à ma tente et de d’aller me coucher.

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2 commentaires

MAIF · août 16, 2024 à 15:19

Vous êtes un vrai cascadeur de vie, il faudrait penser à vous assurer

Anonyme · août 21, 2024 à 12:57

Quelle dommage de ne pas avoir de nouvelles de petit cul

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