Nous sommes le jeudi 15 août, il est 7h36. Je me lève et effectue mon petit rituel matinal. Je suis un peu fatigué. Les autre se lèvent au fur et à mesure. Ils se préparent pour aller à leur premier spectacle. Mais j’ai décidé qu’aujourd’hui je ne les accompagnerai pas. Certains comportements me fatiguent, il annonce de la pluie et j’ai repéré qu’il y avait un musée archéologique. Je prends mon temps. Après tout je suis en vacances. Je me rends chez Intermarché accompagné de la pétillante et de son jules. Je fais mes emplettes sans difficulté. Ce n’est pas le cas du pti couple. Juste devant eux un vieux a mis mille ans à ranger ses courses. Après il a essayé 3 ou 4 fois de payer en CB. Il trouvait plus son code. Il a donc opté pour un règlement par chèque. Ça a pris une éternité. Nous retournons au camping. Ils se préparent des sandwiches. Je fais un peu de rangement et de tri.
Et soudain, contrairement à ce qui était prévu, un rayon de soleil perce les nuages. C’est le branle-bas de combat. Je sors tout ce qui est mouillé pour le mettre à sécher. J’installe le panneau solaire pour recharger les batteries et mon iPhone. J’ouvre la bagnole pou l’aérer. Et ça chauffe. Rapidement ça devient même étouffant. Toute cette chaleur et cette humidité, quelle horreur.
Un peu avant midi je déjeune. Après direction le spot de départ de la navette. Quand j’y arrive, c’est blindé de monde. Je n’essaye même pas. Il y a un peu près quarante minutes de marche. Je suis fatigué mais ça se fait. Par contre ça tape. À cause de mes coups de soleil je ne prends pas de risque. J’ai mis mon pantalon et j’ai une chemise à manches longues, casquette et paréo pour couvrir ma nuque.
J’arrive à destination vers midi. En rentrant dans le musée, ma première impression c’est la différence de températures. Il fait bon, pas le cagnard de dehors. Je suis accueilli par une personne charmante. Pendant que je paye, je range mes affaires à la consigne. Je m’acquitte d’une somme folle : 5€. Si la culture était aussi abordable partout Il y aurait peut être moins de cons. L’hôtesse m’explique de quoi sont composés les collections du musée. Elle introduit aussi la présence de la vingtaine de parapluies ouverts au rez de chaussée. Car Aurillac est encore considérée comme la capitale du parapluie.
Je lis les quelques panneaux et observe quelques parapluies publicitaires un peu kitsch. Mais ce n’est pas pour ça que je suis venu. Je monte au premier étage. À ma droite une reconstitution d’habitat typique du Cantal. Bof. À gauche, la partie consacrée à la préhistoire. C’est superbement bien présenté. Y a pas trop d’artefacts. Ils sont bien mis en valeur. Les panneaux sont clairs. Je me régale. Par contre il fait une chaleur. Au bout de vingt minutes, je redescends pour aller boire dans ma gourde. Juste après, je parviens dans la partie Antiquité. Les pièces présentées sont vraiment incroyables. Je ne m’attendais pas à voir de si belles choses dans un petit musée comme ça. Je gravis l’escalier qui mène au second étage. Là se trouvent des peintures et quelques statues. Bon ce genre de trucs c’est pas ma tasse de thé. Mais encore une fois, les objets présentés sont de qualité. Je termine sur une partie contemporaine trop cool. Je ressors vers 15h30, ravi de ma visite.
En sortant j’entends un morceau des Indes galantes. DE LA MUSIQUE CLASSIQUE!!! Je me précipite vers l’origine de la mélodie. Il s’agit d’une parodie clownesque de Macron. Je tiens dix minutes. C’est nul à chier. Pardon, je n’ai pas appris à apprécier. À ce moment la pétillante m’envoie un message. Ils se sont arrêtés boire un verre mais ils vont ensuite au concert de Didier Super. Merde j’avais oublié que c’était aujourd’hui. Je les préviens que je me rend directement à la « pastille » où aura lieu le show. Quand j’y arrive, une vingtaine de minutes plus tard, il y a une queue gigantesque. Et le concert ne débute que dans deux heures. Bon bah c’est mort. On crie mon prénom. Je me retourne Jakub Jozef Orlinski! Mais non, qu’est-ce que vous êtes crédules. C’est la pétillante et son mec Capitaine Renverso. Il me doit une pinte. D’où le surnom. Au lieu de nous apitoyer sur notre sort, nous cherchons un plan B. On opte pour aller plus tôt que prévu dans le secteur où se déroule le spectacle dont L’impératrice du monde à l’envers nous parle depuis une éternité.
En chemin nous tombons sur une installation en forme de bateau pirate. Intrigués, nous nous approchons. Après un rapide coup d’œil, on remarque qu’un pestacle va bientôt commencer. On a du temps devant nous, en avant l’aventure. Bon alors, comment dire ? Le lieu était sympa. On va dire ça. On reprend notre marche. Et on arrive vers 18h à l’autre bout du monde. Sur place nous commençons par voir une œuvre intitulée Miracle. C’est long! En plus j’ai mal au cul à force d’être assis sur le goudron. Et le top, derrière moi y a un mec un peu trop enthousiaste. Il rit super fort, explique pourquoi c’est drôle et répond aux questions réthoriques. Joie de partager.
Pour se remettre de ces efforts, on veut se faire un pti goûter encas. On croise le reste de la troupe. Les stands qui vendent de la nourriture ne sont pas encore ouverts. On échoue donc devant une buvette. Les gens sont adorables et la bière délicieuse. Mais on ne traînasse pas trop non plus. Il faut aller garder une place pour le show tant attendu.
Y a déjà une cinquantaine de personnes qui sont installées à notre arrivée. On se cale derrière un groupe de jeunes. Une nana vient s’installer là où y avait la place de mettre un paquet de mouchoirs. Ça grogne un peu mais on ferme notre gueule. Dix minutes plus tard, 1/2 avant de début du show ça pote se pointe et cherche à s’installer. On est serré comme des sardines c’est évident que ça va pas le faire. Pourtant elle insiste. Ça part direct en cacahouète. Elles s’installent puis font les victimes. Les meufs elle se pointent à la dernière minute et elles sont chier tout le monde. Le spectacle quil suit est pas mal. Le truc c’est que je suis vraiment mal assis. Mon cul me fait souffrir. Je peux pas étendre mes jambes. Et ça dure 90 minutes. La fin est une délivrance.
Deux personnes veulent continuer sur une performance de cirque. Les autres veulent boire un verre. Moi je peux plus. Je veux me rentrer et me doucher. Surtout qu’il a de la route plus d’une heure de marche. Je les abandonne donc. Sur le chemin, je dépasse de sacrés phénomènes. Heureusement que la marche est présente dans le cerveau primaire parce que sans ça certains devraient rester sur place.
Une heure et une minute plus tard j’arrive devant ma tente. Vite douche. Je prends mes affaires et me dirige vers les sanitaires. Je me déshabille et me place sous le pommeau. Enfin un moment de détente. MAIS PUTAIN ELLE EST GELÉE. J’attends un peu. Mais rien à faire l’eau est froide. J’ai pas trop le choix. Grâce a une très forte determination j’ai réussi à me laver.
3 commentaires
Georges · août 19, 2024 à 09:31
J’ai sué, souffert, peiné, ralé avec vous !
Ton horloge biologique · août 19, 2024 à 16:17
ON A PLUS 20 ANS, HEIN !
Mister freeze · août 19, 2024 à 21:18
Toi tu dénonces !