Nous sommes le lundi 8 février. Il est 14h13.

J’ai les jambes flageolantes et le cœur qui bat fort dans la poitrine. Il vient de m’arriver un truc de fou. J’étais en train de bosser, quand j’ai eu une envie d’une infusion. Je vais dans la cuisine pour faire chauffer l’eau. Je prépare ma théière. Puis je retourne dans mon salon histoire d’avancer un peu sur mon dossier en attendant. Deux trois minutes plus tard, je verse l’eau délicatement pour que tous les morceaux d’hibiscus soient bien baignés. Je lance mon minuteur sur ma montre.

Mais quand j’arrive dans le salon, une odeur désagréable m’imprègne les narines. Ça sent le plastique qui chauffe. Je m’approche du radiateur et je recule l’étendoir que j’ai placé devant. J’ai lavé une alèse qui me sert de molleton, c’est sûrement ça qui a un peu trop chauffé. Je m’installe derrière mes écrans et reprend mon traitement. Mais ça pue vraiment. Encore une histoire d’odeur…

Soudain ma vision périphérique est attirée par quelque chose. Je lève la tête. J’ai cru apercevoir de la fumée s’échapper de mon ordinateur. Je me lève, je fais le tour de la table qui me sert de bureau. J’entends alors un grésillement. Je repère la source de ce bruit. Il ne s’agit pas de l’ordinateur mais de la multiprise qui alimente le PC et le double écran. Et en fait de la fumée s’en échappe. J’ai vite débranché l’installation. Je me relève à peine, ma montre vibre fort. C’est une alerte parce que mon rythme cardiaque est trop élevé. Tu m’étonnes j’étais à deux doigts de finir rôti comme la pucelle d’Orleans. J’éteins cette alarme. Je débranche les deux câbles d’alimentation. J’espère que j’ai pas cramé le matos du boulot. Deuxièmement alarme à la montre. Cette fois c’est le timer. J’éteins. Je me dirige vers la cuisine. Troisième alerte. Cette fois c’est un appel. Ah c’est le rdv que j’avais qui se pointe avec une heure de retard sans avoir prévenu. La classe.

Je descend régler mon petit business et je remonte quatre à quatre les marches. Putain c’est le bordel. Il me faut vite un coupable. Il a vite été trouvé. Il a des poils qu’il laisse traîner partout, il retourne la terre des pots fleurs, il gratte pendant des heures le lino.

Quelques minutes plus tard j’ai trouvé une nouvelle multiprise, je l’installe. J’allume l’ordinateur un peu inquiet. Et bien figurez vous que tout fonctionne. Pfiouuuu

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7 commentaires

sylvie vartan · février 8, 2021 à 20:39

pauvre nabooboo, c’est un martyr cet enfant !

mimi cracra · février 8, 2021 à 20:39

heureusement que la montre était là pour te dire que ton coeur battait rapidement, sinon tu ne l’aurais jamais su. JAMAIS

feu folay · février 8, 2021 à 20:44

quand tu dis toast de 120kg, tu parles de l’individu nabooboo ?

Johnny · février 8, 2021 à 22:32

Après la percolation, l’immolation? Déception.

Georges · février 9, 2021 à 10:37

Oh la la ! Nous étions à ça de vous perdre alors que vous avez tant encore à offrir à ce monde qui a BESOIN DE VOUS !!!

Élisabeth II · février 9, 2021 à 10:38

My poor friend, I am deeply shocked.

Brigitte Bardot · février 9, 2021 à 10:39

Mais laissez cette pauvre bête tranquille !!!!!!!:

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