Nous sommes le mercredi 17 août, il est 07h12. Je suis dans le métro à hauteur de Cormontaigne. Un beau gosse aux cheveux longs vient de se lever et j’ai récupéré sa place. Elle est stratégique parce qu’elle se trouve dans un des coin de la voiture. À ma droite la place est libre ce qui signifie que je peux facilement sortir mon portable et déployer mon grand coude pour écrire. Ça fait quelques jours que je me dis qu’il faut absolument que je publie un article sinon je vais décevoir des millions, des milliers. Bon ok, ça fera plaisir à une dizaine de lecteurs. Mais quels lecteurs !

La semaine dernière je me disais qu’il fallait que je me lance parce que ça faisait longtemps que j’avais rien publié et que je vous avez promis que je vous raconterais certaines aventures qui me sont arrivées.

Déjà faut que je fouille dans mon tel pour vous retrouver la date exacte. Pas question de vous raconter des bobards. Ah, c’est bon j’ai retrouvé un sms.

C’était donc le dimanche 16 juillet. Les deux globe-trotters du groupe m’avait proposé de les accompagner lors d’une de leurs escapade.

Là je viens interrompre mon écriture parce que je ne suis pas sûr de savoir orthographier la dernière phrase. Et c’est le genre de trucs qui prend des plombes.

Ils passent me récupérer direction Gravlines et plus exactement Petit-Fort Philippe.

Là encore il faut que j’aille vérifier les informations sur internet.

Nous arrivons sur place un peu avant midi. Comme il est encore un peu tôt pour manger.

Là encore interruption il faut que je retrouve le prénom que j’ai attribué à la personne que je m’apprête à citer. Et manque de pot c’est déjà mon arrêt. Il est 7h46.

Il est 16h25, je suis de retour dans le métro pour continuer cet article.

Circé en profite pour passer à la pharmacie. Sa condition ne lui permet plus de contenir ses sucs gastriques dans son estomac. L’idée n’est pas bête, je décide moi aussi de faire mes emplettes. Je n’ai presque plus de crème solaire et le soleil du Nord il tape. Je trouve rapidement mon bonheur et fait la queue derrière le bocal du pickle.

Une fois son achat réglée Circé s’éclipse. Elle me laisse seule avec Hugo le tout jeune pharmacien. « Bonjour. » – Bonjour. « Il vous fallait autre chose ? » Non c’est bon merci. « Vous avez raison de vous protéger surtout à la mer c’est important. » Sourire. (C’est le maximum que je pouvais faire je sentais bien qu’il allait me casser les couilles.) Ça vous fait 14,50€… » Je vais vous régler par carte. Il entre le montant sur le TPE. Je tend le poignet et règle avec ma montre. « Oh c’est moderne. J’avais encore jamais vu ça. » Sourire. Le paiement est validé. « Vos tatouages sont très colorées c’est original » Re sourire. « Vous voulez le ticket de caisse ? » Non en revanche je veux bien récupérer mon achat. « Ah oui pardon je suis distrait ». – C’est rien. Bonne journée. Et je fuis avant qu’il ait la possibilité de relancer la conversation.

Nous déjeunons dans un restaurant sympathique. J’ai voulu faire le malin. J’ai commandé des huîtres. La serveuse m’a prévenu qu’elles étaient laiteuses mais j’ai confirmé mon choix. Bah c’est fort en goût. Je ne réitérerai pas l’expérience. Après le repas nous nous rendons à la plage et pour se faire nous devons emprunter la route qui se trouve à une trentaine de mètres du restaurant. Problème y a un aqua-boulevard entre la route et nous.

Samedi 10 septembre 21h02. Je reprends la rédaction de cet article. Ah bah non en fait faut que j’organise la journée de demain, notre périple à Amiens. Faudra que je vous raconte ça un jour.

Dimanche 11 septembre 19h24. Je reprends la rédaction de cet article. Ah bah non en fait, je dois m’organiser. Le week-end prochain ce sont les journées du patrimoine. Il faut que je réserve quelques visites.

Il est maintenant 22h34. J’ai booké mon week-end, cuisiné, mangé et gratté le cul de Naboo. Cette fois c’est parti.

Nous devons donc repartir en direction des terres pour choper un pont qui nous permettra de franchir cette embouchure. Fun fact : Savez vous ce qui défini un fleuve ? C’est un cours d’eau qui se jette dans une mer ou un océan. Et comme justement l’obstacle que nous tentons de franchir débouche sur la Manche il s’agit forcément d’un fleuve. Et après recherches il s’agit de l’Aa. Comme ça vous pourrez briller à votre prochaine garden party.

Au final, il nous faut plus d’un quart d’heure pour rejoindre le parking de notre destination. Nous nous garons parallèle à la mer, à la pointe Est de la réserve naturelle du plantier d’Oye. Nous prenons nos affaires et c’est parti. Parce que je vous ai pas dit mais on va à la plage en fait. Nous voilà donc en route sur le chemin de randonnée qui permet de découvrir la réserve.

Après 10 minutes de marche, nous bifurquons sur un sentier beaucoup moins aménagé. Le panneau indique la direction de la plage. Nous continuons en file indienne. Quelques personnes sont visibles au loin mais c’est pas la cohue. Y a bien un groupe pas très loin. Trois jeunes, mais justement ils sont jeunes. Ils ont l’air un peu cons, on va quand même pas les suivre. Le truc c’est qu’on doit pas s’éloigner du sentier pour ne pas endommager la végétation. Saut que plus nous avançons et plus le tracé est chaotique. Pour ne rien arranger il y a régulièrement des énormes flaques de boue/vase. Ça glisse énormément. Nous devons être à marée haute. Le niveau, des petits canaux naturels qui découpent le terrain, est très haut. A mi chemin nous sommes bloqués. Pas d’autre choix possible que de sauter au dessus d’une sorte de ruisseau. C’est l’homme au tatouage de tigre qui s’élance le premier. Il bondit et atterri tel une ballerine avec grâce et souplesse. J’y vais aussi, l’effet ballerine en moins. En plus à la réception je glisse et manque de peu de me casser la gueule. C’est un peu dangereux pour Circé qui sert de transport de troupes. Elle s’approche avec prudence. Elle remarque à quel point le sol est glissant. Elle tente de passer par un autre endroit que nous. Sauf qu’elle glisse et termine à la flotte. Heureusement plus de peur que de mal. Mais le têtard il a dû se demander ce qui se passait.

La multitude de cours d’eau…

Nous arrivons enfin à la plage. Mais c’est quoi cette arnaque ? Y a rien. Pas de surfeurs sexy, pas de mer qui se retire en laissant la possibilité de fabriquer des barrages, pas de hippie conducteur de cerf volant. Je m’installe en me disant que tout ça va arriver. Je mets ma tenue de plage à savoir un short de bain rouge. On dirait un mix entre Alerte à Malibu et Sauvez Willy. Imaginez un orque de 123 kg en maillot de bain vous y êtes. Ainsi équipé je décide de remonter la plage pour voir si il n’y aurait pas un joli mec caché un peu plus loin. En même temps j’en profite pour chercher des morceaux de verre polis par le sable. C’est pour un énième projet que j’ai. Après une bonne demi heure de marche je rentre bredouille. Ni mec ni verre. Quand ça veut pas, ça veut pas.

Mais je me suis baigné, fait bronzette. En repartant j’ai trouvé plein de verre. Comme j’ai nagé avec la tête sous l’eau, j’ai réussi à me choper ma première otite à 38 ans. C’est tout de même un peu exploit. Pour conclure je dirais que c’était une superbe journée.

Il est maintenant 23h48. Je suis claqué. Faut encore que je copie colle ce texte sur demi-mesure et que je le mette en forme pour que vous puissiez vous y retrouver.

Donc vous l’aurez compris c’est un article sur les articles. La partie off n’est pas très fournie. Mais elle illustre au combien ce processus est long pour moi. Il me faut des fois des semaines entières avant de pouvoir continuer la rédaction d’article.

Catégories : 3615mylife

5 commentaires

Joseph · septembre 12, 2022 à 10:43

C’est un articleception !
Dommage qu’il n’y ait pas eu de gredin caché derrière les roseaux pour mettre un peu plus de piquant, j’espère que ce sera pour la prochaine fois.
Bravo pour ton engagement à nous fournir de la lecture de qualité.

    Qui que quoi dont où · septembre 12, 2022 à 16:03

    Le plus dur c’est de savoir à quel moment lire pour profiter au mieux

      IKEA · septembre 13, 2022 à 09:58

      Je recommande une baignoire avec eau chaude, mousse, petites bougies et une musique douce.
      Les mots coulent sur toi, en toi.

grindr · septembre 13, 2022 à 10:01

Et ce Hugo, vous allez le recroiser ?

La vérité · septembre 18, 2022 à 17:05

Tel une ballerine avec grâce et souplesse ? Mmmm

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