Nous sommes le samedi 27 novembre, il est plus de 8h et j’ai du mal à me lever. J’ai trop bien dormi et je resterais bien encore quelques heures à glander. Mais j’avais prévenu la veille que j’irai chercher les croissants donc il faut me lever. J’entends que ça remue dans la chambre d’à coté donc je demande si D. veut m’accompagner. C’est une vraie diva pour la nourriture et je voudrais surtout pas commettre d’impair. Je descends pour faire ma première activité du matin, je m’habille, et au moment où j’enfile mes chaussures D. Me rejoint. Nous partons donc tout deux à la recherche du petit déjeuner. La boulangerie indiquée par S. est vraiment sympa. A notre retour tout le monde est debout. Le petit déjeuner est vite expédié. Nous ne devons pas trop trainer nous avons des billets pour aller voir une exposition au jeu de paume à Paris. Arrivés à Gare du Nord nous choisissons de continuer à pied. Ça fait du bien de marcher dans Paris. Nous arrivons au musée et comme hier, la première chose que nous faisons c’est de déposer nos affaires dans un casier au vestiaire. Cette fois M. me confie la mission de gérer son manteau et sac. Une fois allégés, nous commençons notre découverte. Et dès le début je suis happé par les photos exposées. Certaines ont beau daté du début du XXème, il y a une vraie modernité qui se dégage. Il y a plein de clichés qui résultent d’expériences photographiques. Je suis conquis, je me régale. Seul hic il y a du monde et les gens ne savent pas se comporter comme je voudrais. Au bout d’une heure de flânerie culturelle, j’arrive à la fin de l’exposition. M. n’est pas loin, nous récupérons nos affaires et sortons prendre l’air. La place de la Concorde n’est pas à son avantage un hideux échafaudage recouvre l’obélisque jusqu’à mi hauteur, il n’y a quasiment pas de touristes, il fait gris. Dommage. D. Et S. sortent à leurs tours et nous reprenons la direction de la gare. S. nous a organisé un après midi d’exception : elle a fait venir une maquilleuse professionnelle qui travaille notamment pour l’opéra. Nous descendons du RER, nous passons vite fait à la boulangerie pour la deuxième fois de la journée. Chez le primeur pour acheter des endives (ahhhhhhhhhh) et des kakis bien mûrs (beuuuurrrk). Nous déjeunons vite fait.
Nous n’avons pas tout à fait terminé quand F. arrive. Nous sommes venus avec notre matériel mais nous faisons un peu pitié face à l’éventail de pinceaux et de palettes que F. a apporté. Elle nous demande quelles techniques nous voulons voir en particulier. Le problème c’est que nous partons de zéro. Finalement on se décide pour smoky eye. F. est vraiment charmante, elle rigole à nos blagues de merde. Elle supporte toutes nos demandes, les photos, elle répète le temps qu’on puisse prendre des notes. C’est M. qui passe en premier. Pour nous présenter un maximum de techniques, le deuxième œil est maquillé différemment. En l’occurrence un dégradé de couleurs réclamé par M. Ça pourra lui servir lors de ses actions avec les sœurs. Puis vient mon tour. Je n’ai pas de demandes particulières donc je laisse carte blanche. Au bout de 45 minutes elle a terminé, j’ai l’œil droit maquillé avec un intense dégradé de bleu, l’œil gauche lui arbore des couleurs plus sombres, marron et noir. Le résultat est incroyable. Mon regard est complètement différent. S. s’éclipse elle participe à un atelier. Pour finir D., qui clôture cette session makeup, demande un maquillage léger, nude. M. en profite pour lâcher une caisse. Vraiment la classe. Un quart d’heure plus tard, le regard de D. est sobrement mis en valeur. Il semble plus gentil, de la bienveillance émane de ce barbu. Nous aidons F. a ranger son matériel. Nous la remercions chaleureusement. Nous partons également faire le plein de victuailles. Nous avions décidé de faire le repas de ce soir. Vous connaissez ma passion pour Picard, j’avais repéré qu’il y en avait un dans le coin. L’idée était de pas forcément tout acheter là bas mais au moins d’avoir des idées.
Le magasin est minuscule et y a pas mal de monde. M. s’est démaquillé mais pas moi. Je peux vous dire que je ne passe pas inaperçu. Nous trouvons notre bonheur. Nous repassons pour la troisième fois de la journée à la boulangerie pour chercher des pâtisseries pour le dessert. Là aussi on fait sensation. Nous reprenons le chemin de la maison. Mais un doute nous envahit : a-t-on assez de pain pour ce soir ? Nous rebroussons chemin et entrons pour la quatrième fois de la journée dans la boulangerie. De retour au chaud, nous dressons la table, préparons le repas et M. fait un feu dans la cheminée. Au retour de S. nous attaquons l’apéro. Hummm c’est un délice. Le plat est un délice. Et pour finir en beauté les petites douceurs de la fameuse boulangerie. Après un repas aussi copieux et une journée aussi riche en émotions, je ne suis pas de taille à lutter contre l’intense fatigue qui me gagne. Tout le monde est dans le même état, nous partons nous coucher.
9 commentaires
Sigmund · décembre 9, 2021 à 14:46
Et ces caisses, elles sont avec nous dans cette pièce en ce moment même ?
Michaël · décembre 12, 2021 à 13:58
OULALA C’est moche ça. C’est moche et c’est con comme attaque parce que tout le monde a déjà été témoin des perlouzes que lâche M. à longueur de journée.
Tony · décembre 9, 2021 à 18:14
On pourrait agrémenter les articles d’illustrations ? Comme par exemple le maquillage ?
Cordialement.
Michaël · décembre 14, 2021 à 19:54
On peut. Mais vous savez quel point je suis tatillon sur le droit à l’image
FCDM · décembre 9, 2021 à 20:14
1,2, ose-t-on espérer le 3 ?
Michaël · décembre 14, 2021 à 19:54
On peut tout espérer, la preuve.
Jean-Michel Blanquer · décembre 9, 2021 à 21:21
Des hommes qui se maquillent !!!! C’EST DU WOKISME !!!! je fais un signalement !!!!!!!!
Joël robucheron · décembre 12, 2021 à 09:20
On peut connaître le menu ou c’est secret défense ?
Michaël · décembre 14, 2021 à 19:57
Feuilletés escargots
Souris d’agneau
Purée patate douce, noix de pécan, épices de Noël
Ecrasé de pommes de terres à la truffe
Assortiment de patisseries