Il est 7h30, je referme la porte de mon appart. Il est l’heure d’aller travailler. Je pense à la journée un peu spéciale qui m’attend : après deux jours de formation, je vais commencer à traiter seul des dossiers. Il fait froid ce matin. Quelques minutes de marche avec ce vent qui siffle aux oreilles. J’arrive à la station Canteleu, pas un chat. D’habitude le secteur est toujours animé. Mais là y a juste un homme qui s’engouffre dans la station pour échapper à la rudeur hivernale. Je suis pris d’un doute. Je prends mon téléphone et vérifie que nous sommes un jour de la semaine et que je ne suis pas parti une heure trop tôt. Mais non tout est normal de ce côté là. Rassuré, je descend sur le quai et attends la prochaine rame. Quelques instants plus tard, elle arrive. La voiture dans laquelle je monte est pleine. Finalement ils sont là tous les gens qui n’étaient pas dehors ! Je suis obligé de me glisser entre deux autres passagers. C’est pas de bol, j’ai un mal de chien à mon pied et je ne peux pas m’assoir.
Les stations défilent, et finalement une grosse partie des voyageurs descendent à la gare Lille Flandres. Je peux enfin m’installer sur une place. Je ne suis pas ultra content parce que la seule disponible n’est pas située directement à côté de la porte qui permet d’être bien positionné à la descente pour prendre l’escalator. Mais je fais taire mon côté nazi organisationnel.
Deux stations plus loin, un ami monte dans la rame. Pour discuter, j’interromps l’écoute de mon podcast sur les chauves-souris et glisse mon iPhone entre les jambes pour ne pas déranger mon voisin. Le voyage est agréable, nous bavardons de tout et de rien. Kamel m’apprend que la météo a prévu quelques flocons pour aujourd’hui. J’adore la neige.
Vingt minutes plus tard, il est temps pour nous de quitter la rame et de remonter à la surface. Sur ma marche d’escalier mécanique, je pose machinalement mes mains sur mes poches de jeans. Et là, c’est le drame. Ma poche droite est vide !
Inquiet je cherche dans mes autres poches. De l’autre côté de la station une amie me voit faire et me demande ce que j’ai perdu. Je répond horrifié « mon iPhone ». On se rejoint en haut des escalators, j’explique que j’ai posé mon téléphone entre mes cuisses et que je ne l’ai pas récupéré en quittant la rame. Mon amie, la bourgeoise, m’informe que des agents sécurité d’Ilevia sont présents sur le quai qu’elle vient de quitter. Je descend les escaliers quatre à quatre. Le trio se trouve au pied de l’escalier. Je leur explique rapidement la situation. A ce moment, je sais déjà que les chances de récupérer mon iPhone sont de 1/1 000 000. L’un des agents (a qui j’aurais pas fait payer la chambre) appelle le PC explique la situation et les agents présents sur la portion de réseau concerné sont mobilisés. Ça fait beaucoup de moyens mais y a 900€ qui se baladent tous seuls dans une rame en direction de Tourcoing. La bourgeoise qui nous a rejoint laisse son numéro aux agents. Au bout de quelques minutes, je me dis que ma seule chance est d’utiliser la localisation de mon iPhone tant qu’il émet. Je décide donc de filer au boulot et d’utiliser un ordinateur pour suivre mon téléphone.
A peine arrivé je me jette sur un ordinateur est essaye de me connecter à iCloud. Problème : nos accès internet sont ultra sécurisés et donc très verrouillés. La connexion est impossible.
A ce moment là je suis déjà en train de me demander comment je vais faire pour acheter un nouvel iPhone.
Heureusement mes pensées sont interrompues par la sonnerie du téléphone de la bourgeoise. Les agents Ilevia ont continué d’essayer de joindre mon iPhone et quelqu’un a décroché. Ils conviennent d’un rendez vous pour le récupérer. A ce moment là, il se trouve en plein centre ville de Tourcoing.
Vingt minutes plus tard, nouveau coup de téléphone. Ce sont les agents Ilevia. Ils demandent comment faire pour me restituer mon précieux. Je ne sais pas trop quoi répondre. Ils ont déjà fait beaucoup. Heureusement ce n’est pas moi qui est décroché et sûrement pour satisfaire la demoiselle qu’ils ont en ligne, ils proposent de venir déposer le téléphone. Nous sommes un peu dubitatifs.
Mais moins d’une heure après sa perte j’avais à nouveau mon iPhone dans les mains.
Alors je dis MERCI. Y a encore des gens honnêtes contrairement à ce qu’on essaye de nous faire croire. Merci merci merci.
Je pense qu’après ça je n’ai plus le droit de critiquer Ilevia jusqu’à la fin de l’année
2 commentaires
mo · mars 1, 2020 à 10:51
whaaaaat ??? tu vis des aventures extraordinaires comme ça et on est même pas au courant en live ?? Tout ça pour pondre des exclus sur les internets mondiaux… BUSINESS
Sabine la vieille · mars 21, 2020 à 10:59
Mon pauvre doudou…
Et oui encore des gens honnêtes et illevia fait encore son boulot….
Bon courage à toi 💋💋💋💋 BB