Nous sommes le lundi 6 juin, il est 7h30. Je prends le métro direction St Philibert. Aujourd’hui, une grosse journée m’attend : je vais à la mer avec les nains. Je descends à Maison des enfants, y a pas un chat. J’ouvre là voiture, débranche la prise et la glisse dans le coffre. Je monte à bord, bascule le sélecteur de vitesse et me voilà parti. Cette voiture c’est une merveille, ceux qui sont montés à bord seront unanimes. Le truc le plus agréable c’est le silence. C’est le gros avantage de l’électrique. Mais elle est aussi facile à conduire et la possibilité d’avoir Apple Car Play est un peu comme la cerise sur le gâteau.

Je me faufile sans un bruit dans les rues de Lille encore désertes. Je trouve une place non loin de notre lieu de rendez vous. Je verrouille le véhicule et termine à pieds les quelques centaines de mètres qui me sépare de la place Rihour. Car vous l’aurez deviné c’est là que nous avons prévu de nous retrouver. Ça n’a pas été simple. Certaines personnes ne répondent jamais, d’autres ont dû mal à répondre avec efficacité. Aux dernières nouvelles nous seront 4 du DEUST + une tierce personne qui s’incruste toujours et que nous accueillons dans notre grande bonté.

Je m’installe sur un banc et commence mon attente. Ce qui reste du palais Rihour est vraiment magnifique. C’est dommage que l’architecture historique de Lille ne soit pas mise en valeur. Je reçois un message. Olivier nous prévient qu’il sera en retard. C’est pas faute d’avoir prévenu que je partais avec ou sans les gens à 9h. Mais ma menace n’est plus très convaincante puisqu’au final on ne prend qu’une voiture et c’est pas la mienne. Je prends sur moi et décide de ne pas tenir compte de ce retard.

Je reçois un autre message cette fois-ci de Mandarine. Pour info : elle m’a prévenu à 2h du mat qu’elle ne venait pas. Dans son sms elle demande à quelle nous rentrons. Comme c’est pas moi qui gère, je donne une heure approximative. Elle répond que si on rentre pour 20h et qu’elle a dix minutes pour se préparer elle arrive. Changement nº 8 724 à 3 minutes du départ. J’essaye de garder contenance. Ça me fait plaisir qu’elle vienne mais les changements de dernière minute ça me gonfle a un point…

Quelques minutes plus tard Olivier arrive suivi de près par Maël, Rose et Julietta. Je les préviens du dernier rebondissement. J’indique que je vais chercher la deuxième voiture. On part dans des discussions stratégiques et très vite l’évidence nous apparaît. Les mecs iront en voiture électrique et les filles en détruisant la planète. #demi-mesure Nous nous mettons en route parce qu’en plus Mandarine n’a pas de chargeur pour son tel et que je me suis proposé pour repasser chez moi pour en récupérer un.

Vingt minutes plus tard nous arrivons à la station essence où nous nous sommes fixés rendez-vous. Je donne le câble à la voiture qui acidifie les océans et tue les baleines. Et nous voilà reparti. La route se passe sans encombre. Nous écoutons toutes sortes de musiques. Maël sert de DJ. Nous suivons le même itinéraire que lors de notre précédente escapade. Voir https://www.demi-mesure.fr/on-devrait-jamais-quitter-montauban/ Je remarque que nous arrivons à proximité du lieu où nous étions tombés en panne. Je désigne le bas côté qui nous avait servi de parking. Cinquante mètres plus loin, la musique s’éteint et l’affichage multimédia avec.

Putain c’est pas possible y a une malédiction liée à ce lieu. Je propose d’aller prévenir les gens qui habitent les quelques maisons au alentour de foutre le camp avant qu’il ne soit trop tard. Mais nous continuons notre trajet. Il faudrait pouvoir éteindre la bagnole en cours de route mais je suis pas sûr qu’on puisse faire ça avec une voiture électrique, et j’ai pas du tout envie de tenter l’aventure. Heureusement j’ai retenu la route et mon iPhone prend rapidement le relais. Une dizaine de kilomètres plus loin nous arrivons dans un village. Et il est là, il trône fièrement au milieu de ce paysage de béton et d’asphalte. Lui c’est un feu tricolore. Il stoppe la circulation et me permet de couper le contact. J’appuie à nouveau et Ô miracle tout se rallume.

Nous arrivons à Berck à 11h37. Nous passons récupérer Marcelin qui habite sur place. Maintenant j’ai une mission il faut brancher la voiture pour récupérer les 23 kilomètres d’autonomie qui nous manque pour rentrer à Lille. Avant de venir j’ai repéré deux bornes non loin de la plage. Nous reprenons le petit bolide et nous nous dirigeons vers le parking. Malheureusement arrivés sur place nous ne pouvons que constater que les bornes sont déjà occupées. Scheiße. Je fais une rapide recherche et découvre qu’il existe deux autres bornes sur un parking dans un quartier plus dans les terres.

Nous trouvons facilement, je me gare en face d’une borne. Nous découvrons qu’il faut une carte spécifique pour ouvrir le capot qui protège la prise. Et forcément bah je l’ai pas cette carte. Mais Olivier arrive à faire pivoter la porte qui n’est pas fermée. Je branche la prise, verrouille la voiture. Et aussi étrange que ça puisse paraître la recharge démarre. Nous sommes un peu dubitatifs mais bon les faits sont là. Ça fonctionne.

Nous prenons la direction de la plage, que nous atteignons 23 minutes plus tard. Bon on va peut-être boire une bière quand même. Il y a consensus nous allons au Sunset un restaurant qui possède une grande terrasse sur la plage. Y a pas mal de vent et le ciel est plutôt couvert mais au moins il ne pleut pas. Nous commandons plusieurs planches et des bières. On se régale. Ça fait tellement du bien d’être à nouveau réunis.

Après le repas, nous nous allons mettre nos pieds dans l’eau. Puis nous partons à la recherche d’un dessert. Il y a toujours autant de vent mais il fait un peu plus chaud nous sommes manches nues. J’ai eu un week-end plutôt chargé, je m’autorise une petite sieste. Vers 17h Julietta et Rose décident de décoller. Rose doit aller chercher un appareil photo chez un particulier. Maël et Olivier veulent rester, Mandarine aussi. Ça tombe ça rechargera plus la voiture.

Vers 18h30 nous quittons la plage pour aller récupérer le bolide. Nous passons de rues en rues. Le vent est coupé par les habitations. Je sens mon visage dégagé une chaleur incroyable. J’ai soif comme jamais. Je dois avoir un mega coup de soleil. Après une interminable marche nous arrivons au parking. Je déverrouille l’auto pour retirer le câble et vérifier l’autonomie. Et là c’est le drame, l’autonomie n’a pas changé. C’est la merde. A priori on a pas assez pour rentrer à Lille. Rapidement je trouve une alternative. On va à Arras, ils prennent le train pendant que je recharge la voiture sur une borne de supermarché. Nous prenons la route, je suis extrêmement énervé.

Au deuxième rond point nous tombons sur un Lidl. Et je sais que tous les nouveaux magasins de la chaîne sont équipés de bornes de recharge, nous allons voir. Effectivement il y a bien une borne qui fonctionne avec une appli toute simple. Le problème c’est qu’on a qu’un câble domestique pour la recharge lente. En gros le câble de votre cafetière est aussi épais. Mais me vient une idée lumineuse. Ce qui nous pose problème c’est le manque de câble. Or qui propose des bornes de recharge rapide avec câble intégré ? Tesla bien sûr.

Pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt. On va jusqu’au superchargeur et on laisse la voiture branchée 30 à 40 minutes et on pourra repartir. Le superchargeur le plus proche c’est celui de Calais. Me demandez pas comment je sais ça ni comment je sais que la recharge a été ouverte aux véhicules extérieurs à la marque. C’est comme ça. Nous remontons à bord. Je suis plein d’espoir. Je lance le GPS vers la station Tesla. Arrivés à destination il devrait nous rester 15 kilomètres d’autonomie. Ça fait une petite marge mais c’est parfait. Plus un véhicule électrique arrive avec ses batteries vides plus la charge rapide est efficace. On utilise souvent l’image du remplissage d’une bouteille d’eau. On peut ouvrir le robinet à fond au début mais après on doit réduire le débit si on veut pas que ça déborde.

Je roule le plus souplement possible. Et j’ai laissé les fenêtres fermées pour réduire notre traînée. Au bout de 8 minutes nous arrivons à un rond point et Waze indique de prendre l’autoroute. Mais je voulais absolument éviter de prendre l’autoroute. Ça veut dire plus grosse consommation, payer pour rouler vite alors qu’on ne le peut pas et des frais supplémentaires en cas de panne. Je m’engage donc sur l’aire de covoiturage pour faire le point. Je reprogramme un itinéraire. Et nous reprenons la route.

Pour optimiser le temps que nous allons passer à Calais, je demande à Maël de télécharger l’application Tesla. Y a pas beaucoup de réseau, c’est une vraie galère. Une fois cette étape réussie, il vérifie le fonctionnement d’une recharge. Malheureusement il a une mauvaise nouvelle à nous annoncer. La station de Calais ne prend pas en charge les véhicules tiers car elle est constituée uniquement de superchargeurs de première génération. Nous sommes presque à mi chemin nous ne pouvons reculer. J’ai vu sur YouTube un tuto avec une canette de Coca et du chewing-gum pour construire un adaptateur.

Rassurez-vous c’est une blague. En revanche plus moyen de faire autrement que d’aller à Calais. Le plan E est celui ci : on va à la gare, on rentre en train et je reviens à Calais avec un câble de recharge rapide acheté chez Peugeot. Maël téléphone à son pote Jacky. Il lui raconte nos déboires. Il se propose de venir nous récupérer en bagnole. L’intérêt est limité puisque nous avons un train qui part dès que nous arrivons. Ma conduite est tellement économe que nous arrivons avec une trentaine de kilomètres d’autonomie à proximité de la gare. Je décide de rentrer dans un quartier résidentiel pour planquer un peu la voiture. Nous finissons à pieds.

Jacky rappelle son voisin à un câble de recharge rapide il décolle maintenant. Je proteste mais rien n’y fait. Le voisin part en vacances le lendemain c’est maintenant ou jamais. (J’ai appris deux semaines plus tard que cette info était un mytho pour me forcer la main). Olivier et Mandarine prennent le train. Ça ne sert à rien d’attendre tous ensemble. Maël reste avec moi. Après le départ du TGV nous rentrons dans le hall pour nous poser un peu. Putain quelle galère. On va se prendre un petit remontant je m’approche du distributeur automatique.

Saloperie de distributeur qui doit tourner sous Windows

Quand ça veut pas, ça veut pas. Jacky nous rappelle. L’idée est de se retrouver directement devant le concessionnaire Peugeot de Calais qui dispose d’une borne de recharge. Nous repartons à la bagnole. Nous trouvons assez facilement le garage. L’endroit est désert, lugubre. Je télécharge l’appli qui fonctionne avec la borne. Mais après 27 essais nous n’arrivons pas à démarrer la recharge avec le câble domestique. Putain même chez le constructeur c’est le bordel. J’ai envie de tout casser.

Heureusement Jacky arrive très vite. Nous branchons le câble de recharge rapide, je verrouille la voiture et… MIRACLE la charge commence. Je peux suivre la recharge en direct sur l’appli. Jacky nous dit « je sais pas vous mais moi j’ai envie de voir la mer » ce à quoi je réplique – Oh c’est mignon bébé, tu veux que je te suces pendant que tu regardes le coucher de soleil. T’es romantique. On se marre et on grimpe dans sa caisse direction le port. Ça me fait bizarre de retourner à Calais. La dernière fois c’était en séjour adapté.

Par contre Calais passé 19h c’est mort. Y a personne. Tous les bars sont fermés et c’est bien dommage. On aurait bien bu une petite mousse. Jacky se gare sur l’un des parkings du front de mer. Nous avons repéré quelques bungalows qui doivent servir à manger. Nous nous approchons et choisissons une friterie qui a l’air sympathique. Nous entrons, personne. Au bout d’une attente qui m’a semblé interminable Josette se pointe et nous annonce que l’établissement est fermé. Correction toute la façade amovible est ouverte. Et le panneau où sont inscrits les horaires annonce qu’ils ferment dans plus de 10 minutes. Bref.

On ressort bredouille. Nous optons pour le bungalow suivant. Toujours une friterie. Nous sommes accueilli par Kevina et Jenyfer toutes vices championnes du tuning show de Fréthun. Mais elles sont aborabes. Nous faisons le choix de nos sandwichs et dégustons une petite bière pendant la préparation. Une fois la commande prête nous partons nous installer sur un banc face à la mer. Les frites sont trop bonnes. C’est un régal. Une nuée de mouettes et goélands (piégeons de mer pour les plus connaisseurs) se pointe dans l’attente d’une petite offrande. Vous me connaissez j’ai le cœur sur la main. Il a plu des frites.

Pigeons de mer

Il est passé 22h quand nous revenons à la concession. Je déverrouille le véhicule pour faire le point sur la recharge. Il manque encore 60 km d’autonomie pour envisager de regagner Lille. Putain la poisse. Nous retournons nous poser dans la voiture de Jacky. Moi je suis mort. Mon coup de soleil me fait un mal de chien. Et surtout j’ai pas beaucoup dormi la nuit précédente. Résultat je tombe de sommeil. L’attente est interminable. Jacky commence le boulot à 5h30 je culpabilise à mort.

A minuit je n’en peux plus. Je décide que peu importe l’autonomie acquise nous prendrons la route. Je consulte le tableau de bord. Il y a 3 kilomètres d’autonomie supplémentaires. Je me chie dessus. Je vais prévenir les deux guss. Ils partiront devant et je vais suivre comme je peux. Je m’installe derrière le volant. Et c’est parti. Je prends soin d’être le plus souple possible dans ma conduite. Et le grand moment arrive il faut se lancer sur l’autoroute. Heureusement dans un premier temps la vitesse est limitée à 110 donc j’opte pour rouler à 90km. Et la stratégie est payante. L’estimation d’autonomie augmente j’ai maintenant 15km de rab. Je me détends.

L’autoroute passe à 130. Tout doucement j’accélère pour atteindre le 110. Je me fais doubler par plein de véhicules mais je m’en fous. J’ai un objectif est je m’y tiens. Je remarque tout de même que ce sont les mêmes camionnettes qui me dépassent. En fait il s’agit d’une garnison toute entière de CRS. GE NIAL Rien de plus normal que de rouler à minuit 20 km en dessous de la limite à deux véhicules. Mais rien. Heureusement quelques kilomètres plus tard il y a des travaux. Ça me donne une raison valable de réduire à nouveau ma vitesse.

Soudain le ciel se teinte et s’illumine d’une étrange façon. C’est le gaz enflammé qui s’échappe d’une torchère qui éclaire la nuit. On vit dans un monde magnifique. Quelques minutes plus tard je prends la bretelle pour récupérer l’A 25 en direction de Lille. C’est un peu la panique je n’ai plus qu’un kilomètre de plus que la distance qui reste à parcourir. Maël me rappelle pour faire le point sur la situation. Il m’indique qu’ils vont accélérer pour pouvoir s’arrêter sur une aire plus loin pour acheter des clopes. Ça me permet de réduire encore mon allure. De toute façon je ne regarde presque plus le compteur, mes yeux sont rivés sur l’aiguille qui indique la consommation instantanée. Je fais tout pour qu’elle reste le plus bas possible.

A mi chemin ma vitesse n’est plus que de 80 km/h je me fais doubler par les semi remorques. C’est ultra dangereux mais j’ai pas trop le choix. Et soudain c’est le drame. Ma consommation bondit, je passe sous la barre des 70km/h. Je comprends que je passe à proximité des monts des Cats. Combien de fois je me suis moqué de ce ridicule point culminant. Aujourd’hui je fais moins le mariole. Je suis pris de panique quand je m’aperçois que mon autonomie est inférieure au nombre de kilomètres qui me restent à parcourir.

Nous approchons de Lille et je suis désormais à 50 km/h. J’hésite à me mettre en warnings mais il n’y a plus grand monde sur la route. Nous approchons d’Englos et de la voie rapide de contournement. Je touche au but. Mais le GPS m’indique de continuer. Je comprends qu’il préfère me faire passer par le port pour aller à Maison des Enfants, la destination renseignée. Sauf que j’habite sur l’itinéraire choisi. Je rappelle les gaillards pour leur indiquer que j’allais y arriver. Je sors donc de l’autoroute. J’ai trouvé une place juste devant ma porte, à l’aplomb de ma fenêtre. Au moment où j’éteins la voiture il reste 1 kilomètre d’autonomie. J’ai pu faire glisser une rallonge depuis la fenêtre de mon salon pour brancher la voiture.

La bête
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9 commentaires

Nain Nonyme · juillet 7, 2022 à 00:27

Et pourtant à chaque fois on y retourne et on s’y amuse. Quelle idée d’habiter en dehors de la MEL.

    Fournisseur d’aventures · juillet 7, 2022 à 09:40

    Vous pointez quelque chose d’important. Pourquoi sortir de la MEL

Service communication de Total · juillet 7, 2022 à 08:56

Bonjour, pouvons nous utiliser cet édifiant témoignage de l’absurdité des voitures électriques dans notre prochaine campagne de communication svp ? Vous une belle visibilité pour votre blog et 5% de réduction sur tous nos rayons confiseries de toutes nos stations durant 1 an !

Un ami qui vous veut du bien · juillet 7, 2022 à 09:18

C’est un peu dommage cette légende de photo pas centrée. Nous étions habitués à une meilleure présentation. Soyez vigilant, amitié.

Luc Hoffmann · juillet 7, 2022 à 09:21

Le cliché de la plage avec les rats volants est splendide ! Concernant vos mésaventures avec le véhicule soit disant green, la prochaine fois prévoyez plutôt de partir à dos d’albatros. Bernard et Bianca ont fait ça et n’ont pas eu de problème d’autonomie.
Cordialement.

Club des fans de DM · juillet 7, 2022 à 09:26

Très bel article, nous avons ri, pleuré, frémi, vibré !

Raph inné · septembre 18, 2022 à 17:12

C’est ce qu’on appelle avoir des couilles !

Raph inné · septembre 18, 2022 à 17:12

C’est ce qu’on appelle avoir des couilles !

the batman · octobre 11, 2022 à 10:28

Bonjour,

Je travail pour NETFLIX et je vous rachète les droit pour cette histoire!! Par contre il est vrai qu’au niveau des photos ça casse pas 3 pattes à un pigeons de mer… même pas une photo du coup de soleil… on veut savoir!!!

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