Nous sommes le mercredi 22 décembre, il est 6h36. Bonjour, je m’appelle M. et je suis un maniaque du contrôle.

Pourquoi maintenant ? Bon déjà pour la totalité des personnes qui liront cet article ce n’est pas une surprise. Il y a un moment faut arrêter de se voiler la face, reconnaître qu’on est malade c’est le début de la guérison. #fortunecookie Ensuite parce que dernièrement ce problème a pris des proportions au delà de toutes mesures.

Un exemple rapide ? À 2h35 j’étais en train d’établir une liste de fromages pour le réveillon de Noël et je me suis réveillé à 6h36, avant que ma montre ne sonne. Avec une idée en tête : ne pas oublier de prendre le gin pour le réveillon du nouvel an. Même si vous êtes pas Pythagore vous avez réussi à faire la différence et calculer mon court moment de sommeil.

Mais comme je le précisais plus haut, ce n’est pas nouveau. Certains de mes lecteurs les plus fidèles ont tenté, par le passé, de m’aider à m’apaiser. Ce fut un moment la mode du « lâcher prise ». Le résultat ne fut guère à la mesure des efforts déployés.

Ce qui a le plus fonctionné et avec le recul je n’en suis pas fier c’est que mon entourage a cédé à mes caprices. Je ne les blâme pas, bien au contraire. Pour le psychopathe que je suis, tout était sous contrôle c’était parfait. On a bien eu des récalcitrants. Un nom me vient rapidement en tête. Celui d’une naine qui veut sauver les migrants mais pas se vacciner (hoouuuuuu ça balance ici). « Ça te dit un pique nique a la citadelle à 14h ? » J’aurais dû me méfier dès le début. 14h c’est pas un horaire pour manger. « Ça sera plus 15h30 » (message envoyé à 13h55). Finalement je l’avais rejoint chez elle directement et nous étions sortis à Wazemmes vers 18h. Sourire crispé.

Mais revenons à ces derniers jours. Au boulot pour commencer, je fais équipe avec des gaillards avec un niveau d’organisation qui frôle le zéro absolu. C’est très dur pour moi. Parce que je me sens obliger de réparer leurs conneries. Ensuite à titre perso. Deux événements se profilent et leurs organisations m’angoissent au plus au point. Est ce que j’ai raison de m’inquiéter ? Non. Mais c’est plus fort que moi. Pour me soulager je dis souvent que si à la braderie on a pas décidé de ce que l’on faisait pour le nouvel an, je ne participerai à rien. Cette année je me suis fait avoir. Notamment le réveillon de Noel qui est dans deux jours et qui n’est pas complètement verrouillé est une source importante de stress.

Alors oui je vais en parler à ma psy mais vu le taff on abordera pas ce sujet avant la séance 242. En attendant il faudrait que j’apprenne à donner du mou.

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1 commentaire

E. Freud · décembre 27, 2021 à 19:33

Et ce mou, il est avec nous dans la pièce en ce moment ?

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